Eymet

Balade du 30 juin 2019 (1 jour), organisée par Frédéric28 photos

001.jpgEymet ton approbation et ton plaisir de faire ma 1ère sortie avec le MC Bivouac ce 30 juin !

Tout d’abord, bien renseigné par le Gentil Organisateur Fred, je n’avais même pas à envisager un lever dominical aux aurores pires que lors de ma laborieuse semaine puisque le rendez-vous était fixé peu avant 10 heures. J’avais eu le temps de gonfler mon épouse, mes pneux, faire le plein du R12 et rejoindre cette destination encore exotique pour moi : Bouliac où je fus bien sympathiquement reçu par la troupe : une dizaine de motos quand même, quelques bivouaqueurs avec leurs bivouaqueuses, quasi que des japonaises (je parle ici des motos), juste un autre bicylindre à plat (vive le Gelände-Strasse, bonne monture pour les routes prévues). Sinon pas d’européenne genre Ducati, Guzzi, Triumph, Aprilia ou KTM qui pourtant mettent souvent de la gaité dans les sorties… pas besoin ! Aussi un autre nouveau, mais un peu moins que moi avec sa passagère sur un Bandit bien emené, avec grosses valises et top-case (secret entretenu sur le contenu). Quelques nuages au-dessus des têtes, bien peu dedans, la journée s’annonçait bien.

007.jpgComme tous étaient ponctuels au rendez-vous fixé, Maître Fred put après le rappel des consignes, dont la bien connue et efficace pratique de la quinconce (admiration pour la maitrise naturelle de la chose en région bordelaise...), rapidement nous lancer sur les petites routes viroleuses, cela existe donc dans la région, à un rythme enlevé mais pas trop, bref qui me convenait, ainsi qu’au reste du convoi : pas un retardataire, pas un demi-tour, à peine quelques kilomètres de gravillons, nous nous en fûmes donc efficacement et joyeusement dans le 47 pour la pause clope café (Merci Fred pour le thermos de kawa dans la Versys). La pause se déroula au rythme des sons émis depuis le poulailler voisin, lesquels amenèrent certains, se conduisant sans doute à la Verstappen, à une comparaison osée avec le rythme habituel de la conversation des passagères ! Passons…heureusement pour eux, nul radar de marque Schiappa-Castaner dans cette voie des stands, nulle désapprobation émise dans la population passagère qui n’en pensait sans doute féministement pas moins, mais conserva face à ce type d’attaque basse son attitude digne de la cour. Tout cela passa donc aussi bien que le café et la pause, que les routes à virolos suivantes et le prochain arrêt à Duras, du même nom que Marguerite, pas pour en cueillir, mais pour conter fleurette face à la qualité de son château, de son restau et son panorama. Il faudra donc absolument plus s’y attarder une prochaine fois.

016.jpg A nouveau des routes à virolos, le rythme toujours pareil et sympa, direction le lieu de déjeuner, le restau « 0 treize clocher » d’Eymet. Pas autant de cloches, car nous étions bien plus que 13 à table, 2 dames de plus nous ayant rejoints (presque la parité). Jolie église et panorama environnants, aimable restaurateur et cuisinier en 125, les papilles se délectant d’un repas fort gouleyant, la conversation coulant également fort bien, en tous cas mieux que le rosé et le rouge, petite critique d’un frais évadé du vignoble encore ému d’un précédent dimanche à Saint-Emilion. Fichtre, ce moto club évitait donc de se saouler la gueule, se challenger sur les marques de motos, voire de caisses, ou s’entretenir de politique ou de sexe… C’était donc chose possible, étonnante, mais permettait de profiter tranquillou d’une bonne ambiance, détendue… Le seul sous tension fut à un moment Maître Fred s’inquiétant soudain de la prolongation de l’arrêt et qui fit prestement accélérer le dénouement du gueuleton et son acquittement. Car nous étions attendus au Moulin du Dropt ; non pas pour du rugby malgré le parking bien en herbe, mais pour la visite bienvenue et rafraichissante de l’endroit avec le guide / maître / héritier des lieux à l’érudition et au débit impressionnants , sans doute inversement proportionnel à celui du grand fleuve proche, à l’exactitude du comptage des entrées et la vitesse de dégustation qui convient à de la confiture (tu l’as goutée Régis ?) … Après maintes histoires, digressions et anecdotes, dont la vie européenne de la voisine Marguerite (Duras), retour vers le champ-parking, salut fait à ceux qui s’en retournèrent directement vers le bassin ou dans le coin. Pour nous autres, virolos de nouveau, le GPS de Fred apparemment toujours bien calé sur le mode petites routes à virage et évitement des grands axes, au modique prix de quelques intersections. Nous arrivâmes finalement à l’arrêt de rigueur et de conclusion dans le libournais, pour se dire au revoir, se souhaiter de bonnes vacances, se parler des rendez-vous et balades de rentrée et finalement se faire la bise (puisque je vous disais que les moeurs dans ce MC sont particulères). On n’oublia pas de me rappeler en tant que nouveau-venu le devoir de compte-rendu, que je souhaitais partager avec Olivier en espérant qu’il ait pris de volumineuses notes dans les valises du Bandit, mais « que nenni » a dit la Suzuki, « interdit » a dit la Kawasaki. Bref j’espère l’avoir pas trop piteusement rempli ici.

Les gens heureux n’ont pas d’histoire, juste un petit compte-rendu à faire et à lire, n’est-ce pas ? Merci à Fred pour cette magnifique journée, aux participants de la balade pour l’accueil, la bonne humeur et la belle allure, et au plaisir de se revoir en septembre pour de nouvelles aventures.

Texte : Christophe J.
Photos : Fred


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Prochaine sortie


25 au 27 avril 2025
Saint Vincent de Cosse 24220

Compte-rendu de sortie



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