Bazas
Balade du 3 avril 2022 (1 jour), organisée par Frédéric • 50 photosCela faisait un p’tit bout de temps que je cherchais un club moto qui me ressemble et me convienne. Il faut reconnaître que mon profil de motard n’est pas fait pour attirer les foules : peu ou pas de connaissances en mécanique moto, un goût modéré pour les carburateurs grands ouverts, un appétit tout aussi mesuré pour le nombre de kilomètres parcourus, un manque d’originalité avec ma GSA, un âge avancé de 58 ans (lol). Bref, le décor est planté.
Et puis je suis tombé sur le site web du MCB (Moto Club Bivouac). Déjà, le nom m’a plu : le bivouac renvoie l’image d’aventuriers, de campeurs fan de nature et de grands espaces, la promesse de belles soirées au coin du feu, l’assurance de rires et in fine de savoureux moments de vie. Pour le passionné de voyages et de hauts sommets que je suis, ça a fait tilt.
Ensuite, les photos du trombinoscope proposées par le site web m’ont rassuré : des gens à la bouille sympathique qui donnent envie d’être rencontrés. Il y a comme cela des regards chaleureux et amusants, qui en disent suffisamment long sur la bonhommie du groupe et rendent inutile tout long discours.
Enfin, la coïncidence faisant bien les choses, une sortie était programmée dès le dimanche suivant. Ni une, ni deux, je SMS directement l’organisateur de la journée, l’hyper sympathique Fred. Incroyable, il me rappelle dans la minute qui suit ! À croire qu’il attendait mon appel (mdr) ou que la notification a sonné tellement fort qu’elle l’a réveillé (il était quand même 20h) ou encore qu’il est un geek avec un smartphone collé dans la paume pouvant certainement en montrer aux ados. Peu importe, le contact est excellent et me voilà inscrit pour la fameuse sortie. Le RDV est fixé à Auchan Bouliac le dimanche à 9h, visible ou presque de mon domicile : pas à dire, le MCB sait mettre les petits plats dans les grands pour séduire ses nouveaux adhérents et leur faciliter la vie !
Après les présentations d’usage, la bonhomie du groupe se confirme, tous les âges après 40 ans sont représentés, c’est cool ! La sympathie des uns et des autres est complétée par les beaux et accueillants sourires de la gente féminine : ça va les gars, vous êtes également sympas mais vos sourires ont quand même moins de charme…
Au départ, nous étions 15 motos et 20 participants, et nous sommes revenus 15 motos et 20 participants. C’est déjà un bon point. Il faut dire que les règles sont rappelées avant le départ : on roule en quinconce, sans dépassement. C’est sécurisant et reposant : inutile de regarder sans cesse dans son rétro pour savoir à quel moment et dans quelles conditions le clone de Fabio Quartararo va vous doubler.
Nous voilà donc partis vers Bazas que nous rejoignons en 2 heures, ponctuées par une halte café, amicalement préparé et servi par nos quelques talentueux bénévoles.
Il fait frais mais beau, et comme je suis habitué à ne faire qu’une chose à la fois, j’ai choisi de profiter de la route, des paysages et des multiples hameaux traversés, plutôt que de mémoriser les villages traversés : je m’en excuse auprès de ceux et celles qui attendaient ces quelques lignes pour se remémorer ce beau périple … et ça servira de leçon au Bureau qui a confié la rédaction de cet article à un néophyte.
À midi, déjeuner dans un restaurant créole perdu au fin fond de la pampa, il fallait le trouver : la mention « originalité » pour notre G.O. alias Fred, car peu auraient été capable d’une telle prouesse ! Bien lui en a pris, les plats nous ont apportés cette chaleur que le ciel ne voulait pas nous offrir. Le boudin et les pâtés créoles, suivis d’un excellent rougail saucisses nous ont régalés les papilles. Complétés par les rires et la bonne humeur, que souhaiter de plus ?
Repartis sur nos bécanes, nous sommes allés ensuite visiter la fonderie de Bernos-Beaulac. Anny, notre hôtesse et maîtresse des lieux, n’a pas manqué de dynamisme et d’enthousiasme pour nous faire revivre son histoire au côté de son défunt Alain, incontestablement l’esprit des lieux. Messieurs, souhaitons que nos femmes respectives parlent de nous un jour aussi bien qu’Anny sait le faire de son homme !
17 heures environ, time to go ! Nous avons paisiblement repris la route du retour, le groupe s’effilochant au fur et à mesure de la direction prise par chacun pour rejoindre ses pénates. Je suis arrivé à bon port, pas réchauffé mais ravi de cette journée, qui en annonce évidemment d’autres.
Je n’ai pas pu assister, hélas, au dîner bimensuel du mardi suivant. Mais ce n’est que partie remise, car l’envie est bien là, celle de vivre d’autres moments chaleureux et sympathiques avec des gens de qualité. En un mot, merci à MCB et à vous tous pour votre accueil et votre bonne humeur.
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