Creuse- Puy de Dôme : Massif du Sancy
Balade du 26 au 28 avril 2024 (3 jours), organisée par Régis • 176 photosPrécision avant de commencer le résumé de notre périple dans le massif du Sancy.
Dans ce récit plein de péripéties, tous les protagonistes sont bien réels, tout comme les histoires cocasses qui les accompagnent. Ils devront se préparer à affronter les railleries des prochaines virées, en prenant garde à ne pas trop chatouiller l'égo de votre humble narrateur, qui, je vous préviens, a un caractère de feu ! DUCATI OBLIGE….
Voici donc les aventures du moto club Bivouac.
Sir Régis, notre valeureux organisateur, a lancé l'appel à l'aventure pour une chevauchée épique à travers les méandres du massif de Sancy.
À 8h15 pétantes, sur le bitume sacré du parking d'Intermarché à MONTUSSAN, le premier à pointer le bout de son casque fut votre modeste serviteur du jour, qui, dans un élan de zèle matinal, avait malencontreusement programmé son réveil à l'heure des poules. Une petite bourde typique de ma personne, comme vous vous en doutez sûrement ! (Bande de moqueurs)
Enfin, les voilà, sous un ciel aussi gris que la barbe d'un vieux loup de mer par temps d'orage, que dis-je, aussi gris que l'âme d'un banquier un lundi matin !
Les braves motards, bravant les éléments comme autant de héros, arrivent un par un, leurs montures rutilantes défiant les nuages chargés d'humidité.
Nous voilà donc tous réunis, parés de nos somptueuses tenues de pluie ! J'en avais les larmes aux yeux, mais pas de cette émotion poignante qui vous étreint au cœur. Non, mes chers lecteurs, n'y voyez pas là non plus une scène tirée d'une romance hollywoodienne, mais plutôt un éblouissement face au festival de jaune fluo étalé fièrement sur vos combinaisons par certains d'entre vous : Ouch ! ça m’a brulé la rétine…
Alors là, imaginez-moi, en train de mater les bécanes sur le parking, quand soudain, une caisse débarque et se pose là, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Avec ce modèle allemand, je me dis, "ça doit être le big boss d'Inter qui débarque pour nous dire de ne pas rester plantés là, histoire de ne pas faire fuir la clientèle". Mais tenez-vous bien, c'était notre président et sa douce moitié qui ont débarqué de la bagnole.
Il nous raconte que suite à une gamelle, il peut plus chevaucher sa moto et qu'il est vert de rage de pas pouvoir s'éclater avec nous.
Mais bon, il offre ses services pour le ravito, le héros !!!!!!
Évidemment, y'a eu des ragots qui ont circulé. Certaines mauvaises langues ont même lâché des trucs genre : "Ah ouais, il a vu la météo, il flippe de la pluie", ou "Il ne roule jamais en-dessous de 20°, il y a trop de virage il ne supporte pas les virolos, ça lui donne le mal de mer etc…. Mais bon, je ne suis pas une balance, moi. Je ne donnerai pas leurs noms ! du moins pas gratuitement………A bon entendeur.
En plus de ça, miss "M" décide à la dernière minute, à cause de la météo, de rejoindre le boss en caisse. Ça a surpris "P" sur le moment, mais une fois qu'il a repris ses esprits, il a vite compris que la vraie route, c'est en solo ! Son sourire en dit long, ses yeux brillent comme les phares de sa GS, et là, il lâche son cri de guerre : "ON THE ROAD AGAIN" !
Allez, imagine la scène : trois bandes de motards se forment, avec les consignes de roulage qui vont bien.
Les as de l'escadrille, Jean-Louis, Régis et José, hurlent à l'ordre de rassemblement et mettent les troupes en formation. On ajuste les tenues, un coup rapide sur la visière, une dernière vérif', et hop, tout est nickel. Les chefs d'escadrille donnent le top pour le départ en formation serrée, et leurs braves lieutenants prennent leurs positions comme des pros ! Y'a des sourires partout, même si le froid et l'humidité s'invitent à la fête. Mais on s'en fout, on est là pour rouler, pas pour tricoter des chaussettes, non ? On démarre nos bécanes, on les fait ronronner comme des chats au soleil, et direction Terrasson-Lavilledieu pour se taper un café bien mérité.
Ah oui, j'ai failli oublier ! En route vers la pause-café, y'en a un parmi nous, que je ne nommerai pas pour pas lui faire de la peine, et par respect au travail actif pendant des années au sein du moto club. Je le nommerais donc “G ". Imaginez la scène : on est sur une autoroute tellement sinueuse qu'on se croirait sur un serpent en roller coaster (montagnes Russes). Et là, “G”, il voit des cônes séparant la chaussée et paf, voilà “G” qui se met à zigzaguer comme s'il revivait son passage de permis moto. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Vous connaissez tous la suite, au petit déjeuner il a fallu réparer la GS avec du fil de fer, conclusion, si “G” avait passé son permis ce jour-là il aurait été recalé.
Après qu'on ait englouti notre pic-nic du côté du Lac du Deiro façon horde de loups affamés, on se rue tous sur la route en direction d'USSEL pour une pause-café bien méritée. Les virages s'enchaînent, et là, Régis se met à planer comme s'il avait des ailes qui lui poussaient dans le dos, nous menant vers la ville tel un as de l'escadrille !
On se retrouve attablés en terrasse, les premiers rayons du soleil faisant leur apparition. Forcément, la discussion s'anime autour des virages déjà négociés et de ceux à venir. Ça promet d'être épique. Mais voilà, après avoir avalé la deuxième gorgée de café, un certain "D" nous sort qu'il sent son avant glisser un peu et qu’il ne se sent pas trop en confiance avec son pneu avant.
Sur le moment, j'ai eu l'impression d'être propulsé dans l'univers du Joe Bar Team ! C'était comme si tous les héros de la BD étaient réunis autour de la table, prêts à partager des anecdotes aussi folles que leurs exploits sur la route !
Après un rapide coup d'œil sur le pneu avant, on décide de filer au stand pour une petite séance de changement de pneumatique. Et bien sûr, les preuves en images sont là pour attester de notre escapade au stand.
Après quelques minutes, voilà notre pote "D", prêt à affronter la route avec son tout nouveau pneu avant, tout chouchouté par nos mécanos préférés du coin.
Pour info dans la galerie photo, vous trouverez une photo avec leurs coordonnées. Donc si jamais vous vous retrouvez dans le pétrin du côté d'USSEL, n'hésitez pas à les appeler. Ils sont sérieux comme des papes et rapides comme des éclairs !
Nous voilà repartis sur la route, histoire de roder ce pneu tout neuf. Notre pote "D" retrouve le sourire au fur et à mesure que le pneu chauffe et que les angles s'inclinent. On tombe sur quelques averses en direction de notre campement. Une fois arrivés, les belles bécanes sont bien alignées, dans un cadre juste splendide. Le camping est nickel, avec des mobil-homes tout neufs et des sanitaires aussi propres qu'une salle d'opération. Franchement, rien à redire ! Ah, au fait, pour les curieux, le camping s'appelle le Pré Bas, au lac Chambon dans le Puy de Dôme. Vous pouvez faire la pub autour de vous.
Après une bonne douche revigorante et un changement de tenue, notre cher président nous invite à siroter un apéro dans une yourte, histoire de nous mettre en appétit. Et laissez-moi vous dire que j'ai remarqué que certains se sont ouvert l'appétit de façon plutôt gargantuesque. Bon, je ne vais pas balancer de noms, hein, surtout que je fais partie du lot, hic !
Le président nous donne le cap vers le restaurant où on a été accueillis par une équipe aussi cool que professionnelle. Et là, le repas, ce n’était pas de la rigolade ! Je ne vous dis même pas, les photos dans la galerie, c'est la preuve en images, un vrai festin, un délice à chaque bouchée !
Bref le digestif sera la bienvenue pour parfaire la digestion. Maintenant au Dodo car demain nous reprenons la route pour la découverte les routes de la région
2 -ème jour
Un petit réveil en mode "tout en douceur", direction le petit déj', histoire de recharger les batteries pour affronter une journée qui s'annonce aussi tortueuse que nos routes préférées. Les mêmes groupes se forment, à des exceptions près.
Les as de l'escadrille, Jean-Louis, Régis et José, hurlent à l'ordre de rassemblement et mettent les troupes en formation. On ajuste les tenues, un coup rapide sur la visière, une dernière vérif', et hop, tout est nickel. Les chefs d'escadrille donnent le top pour le départ en formation serrée, et leurs braves lieutenants prennent leurs positions comme des pros !
Comme des pros, comme des pros c’est vite dit, Vous voyez, être désigné par le chef d'escadrille pour fermer le groupe, ça sonne pro, mais en pratique, c'est une autre histoire. Donc, en bon soldat, je reste là à attendre que tout le monde enclenche la première et de partir enfin. Et voilà «C" qui démarre. Moi, je me cale dans sa roue, et devinez quoi ? On réussit à se paumer dans le camping ! À ce moment-là, je me dis que la journée risque d'être sacrément compliquée. Mais bon, on a fini par retrouver le groupe, sage comme des images, qui nous attendait tranquillement. L'aiguille de température moteur flirtait avec le rouge, et dehors, il ne devait pas faire plus de 5 °C, imaginer la patiente des garçons. Voilà, voilà, le début d'une journée qui s'annonce aussi mouvementée qu'une course de Superbike sous la pluie ! petite précision quand vous savez que “C” va partir pour en road trip en Irlande je me dit que nous ne sommes pas prêt de le revoir lui et sa bonne humeur le mardi au repas du club. Et nous voilà, enfin sur la route pour une journée de roulage digne des aventures du Joe Bar Team ! Cap sur Clermont-Ferrand, en empruntant la départementale numéro 5. La route est belle, les paysages sublimes. On croise autant de grandes et larges routes avec des courbes à faire rêver qu'on enfile comme des perles, que de petites routes sinueuses où ça serre les fesses dans les virages. C'est un pur régal aux commandes de ma belle Italienne. (Si si elle est belle)
On fait un petit crochet à l'ouest de Clermont pour filer vers Volvic par la D943, puis la D450. Ensuite, on met le cap vers le nord du département en passant par Châtel Guyon, pour finalement atterrir à Chouvigny. C'est comme une partie de piste de motocross, mais version route ! Ça grimpe, ça dévale, c'est comme une montagne russe géante sur deux roues ! D'ailleurs, vous saviez que la France a une particularité par rapport au reste de l'Europe ? Non ? Eh bien, la France a autant de montées que de descentes, c'est fou ça ! Ha ha ha ! Mais bon, blague à part, c'est vraiment un pur bonheur de découvrir cette belle région qu'est le Puy-de-Dôme. C'est comme si chaque virage nous réservait une nouvelle surprise, et ça, c'est le nirvana du motard !
Alors là, on poursuit notre périple, poussés par nos intrépides chefs d'escadrille. On met le cap plein sud pour un ravito, autant pour nos bécanes que pour nos ventres de motards affamés. On débarque donc à Pontgibaud pour un pique-nique, dans un décor digne des cartes postales, sous un soleil radieux - enfin, je déconne, sous un froid de canard ! Et là, notre cher président descend de sa bagnole avec un sourire crispé, enfilant sa veste avec un air faussement détaché : « Il ne fait vraiment pas chaud", qu'il lâche. On se demande s’il n’est pas un pro de la météo ou quoi, moi je sens plus mes doigts !
Et là, c'est la solidarité motarde qui s'active : "Allez, faut vider le coffre si on veut manger", balance un gars. Et puis j'entends "G" qui murmure, "J’ai froid, Fred". Je me retourne et je le vois, "G", étalé sur un banc. Vous connaissez les VAMPS ? avec leur “fichu” sur la tête Eh bien, c'est un peu la même chose, sauf que "G" porte des lunettes jaunes. Heureusement qu’il n’a pas les yeux bleus, je n’ose même pas imaginer le résultat !
Après un intermède gastronomique bien mérité, José, Régis et Jean-Louis sonnent le rappel : "En selle, les amis, on repart ! Direction la D 941 en passant par Orcines, puis cap sur la D942 en direction de Saint-Pierre-Roche." Les paysages qui défilent sont à couper le souffle, c'est un festival de virages qui nous mettent des étoiles plein les yeux. Seul bémol : le vent s'est levé tel un diable en furie. Crois-moi, cher lecteur, Breton de souche, même sur les terres venteuses du Finistère, jamais je n'ai affronté un vent de travers aussi féroce ! J'ai même repéré des traces d'huile laissées par "C" sur le bitume. Et non, ce n'est pas sa moto qui fuit, c'est juste "C" qui, sous l'effet d'une bourrasque bien costaud, je vous l’accorde, qui a fini par faire de l'huile ! C'est fou ce que la nature peut faire avec un rien du tout, elle nous fait des miracles à sa façon.
Finalement, nous atteignons le point de vue des Roches Tuilière et Sanadoire. Le spectacle qui se déploie devant nous, motards émerveillés, est tout simplement grandiose. Nous contemplons une partie majestueuse de la chaîne des volcans. Devant ce paysage épique, il ne manque plus que les dinosaures pour nous croire catapultés à l'âge de pierre. Ou alors, peut-être que c'est le diable lui-même qui a sculpté ces montagnes, crachant du feu tel nos pots d'échappement d’aujourd’hui !
Allez, dernière ligne droite avant de rejoindre notre camp de base ! Enfin, "dernière ligne droite" façon de parler, parce qu'il y a encore plein de virages au menu, comme d'habitude. Mais avant d'atteindre le camp, Regis nous propose une dernière mission : un petit détour vers Besse et Saint-Anastaise. Et là, en cœur, on répond tous : "Yesss, chef !"
Enfin, presque tous. Figurez-vous que notre cher "L" préfère couper court et rentrer pour tester un pti sauna, tandis que "D" et "P" préfèrent suivre l'UBB sur leur smartphone avec un petit verre à la main. Incroyable !
Nous voilà donc repartis pour une dernière mission. Ce petit village est juste sublime, avec ses maisons pittoresques et son ambiance médiévale. J'ai adoré jusqu’à ce que notre cher Régis, sans le nommer bien sûr, balance bien fort : "Si vous vous perdez dans les ruelles, cherchez des traces d'huile sur le pavé, suivez-les, au bout, vous trouverez forcément la Ducati de Fred garé sur le parking " Ah, merci bien, Régis, pour cette précieuse information”
Après cette petite escapade, on met le cap sur la station-service pour refaire le plein et se préparer à notre dernière chevauchée demain matin. Mais avant ça, c'est l'heure de l'apéro et du resto, où l'ambiance du groupe est juste survoltée ! Avec votre humble narrateur aux manettes pour les photos de groupes, ça rigole, ça se taquine, bref, c'est le festival de la bonne humeur ! Et je tiens à préciser que le repas du soir était du haut niveau, tout comme le service, qui était au top !
Après un p'tit digestif revigorant, direction le lit. Je vais retrouver mon pote "D" qui pionce à deux pas de moi. Il est là, tout mignon dans son pyjama bleu, il a l'air totalement inoffensif. Mais bon, je vais quand même rester sur mes gardes, on ne sait jamais, surtout avec les mecs qui portent un bonnet rouge. Maman, j'ai peur !
3 -ème jour
Ah, le réveil du dimanche matin, toute une épreuve ! Après la traditionnelle toilette matinale, c'est l'effervescence générale pour remettre le mobile-home en état. Mention spéciale à "A-M", qui a su orchestrer la manœuvre avec toute la délicatesse d'une reine dans ce monde de boulons et de pistons. Une fois les corvées domestiques terminées, direction le petit déj', où je retrouve le gang Bivouac dans toute sa splendeur, avec leur bonne humeur légendaire. Une boisson chaude est de rigueur avant de prendre la route, parce que, franchement, il fait une chaleur à se liquéfier : l'écran affiche 3°C, c'est chaud patate !
Les bécanes sont prêtes, les moteurs vrombissent, ça gronde dans la vallée. On est là, prêts au rapport, attendant les ordres de nos chefs d'escadrille. Jean-Louis, Régis et José nous donnent une dernière fois les directives de roulage, tandis que le boss, avant de monter dans sa caisse dont le moteur tourne depuis une éternité – faut bien chauffer le cuir des sièges, sinon il risque de prendre froid, nous lance un "À tout à l'heure au resto !" À ce moment-là, j'ai cru voir un sourire en coin, un petit clin d'œil complice de sa part. Illusion ou pas, je vous laisse poser la question au prochain repas. J'attends vos commentaires avec impatience !
Regis en pôle position, suivi de près par ses fidèles acolytes, direction le Mont-Dore. Mon regard se pose sur la borne kilométrique, et là, une émotion me submerge en voyant les trois chiffres D996. Pour tout Ducatiste digne de ce nom, ça rappelle forcément le légendaire Mr Tamburini et sa création divine, la plus belle moto du monde. Et devinez quoi ? J'ai eu la chance d'en avoir une dans mon garage ! Une larme m'échappe, mais le froid la transforme aussitôt en stalactite. Heureusement, personne n'a remarqué mon petit moment de faiblesse. Sinon, j'aurais été taquiné à coup sûr. Tout le monde est concentré sur la route, car ça devient sacrément délicat sur le bas-côté avec la neige qui s'invite. Et une fois arrivés au sommet du col, mon tableau de bord indique -1°C, ça devient glissant à souhait, avec la neige bien présente. On avance prudemment dans les traces laissées par les voitures. On poursuit notre chevauchée en traversant La Bourboule et Saint-Sauves-d’Auvergne. La route devient plus rassurante, un vrai soulagement ! À la pause-café, les discussions vont bon train, mais tout le monde affiche un grand sourire. Après le petit noir, on reprend la route en se souciant d'arriver à l'heure pour le déjeuner. Régis décide alors de prendre l'autoroute A9. Il est vrai que rouler sur l'A9 après avoir dévalé les routes sinueuses depuis vendredi, c'est un peu déprimant, n'est-ce pas ? Mais heureusement, notre camarade "C", en plus de ses talents de photographe, à quelques tours de magie dans sa sacoche de réservoir. Laissez-moi vous expliquer : au moment de prendre le ticket au péage, aucun problème, tout est en ordre. Mais une fois arrivés au péage pour régler notre passage, "C" ne retrouve plus le ticket, il a disparu dans les méandres de sa moto. Après des négociations serrées, il réussit à convaincre le caissier de payer le juste prix. Nous repartons sur le grand ruban de l'A20, et là, tenez-vous bien, chers lecteurs, le magicien "C" refait son apparition à la caisse pour payer son péage, devinez quoi ? Il a retrouvé son ancien ticket, mais celui de l'A20 a mystérieusement disparu ! J'avais presque envie d'applaudir tellement ce tour de passe était génial. Même le caissier était en admiration devant tant de talent. Et bien sûr, "C" a payé le juste prix une fois de plus. C’est la grande classe à Dallas. Une fois remis de nos émotions, cap sur les Eysines par la route D704A, qui virevolte et serpente comme il faut. Nous retrouvons enfin le soleil et sa chaleur réconfortante. Arrivés sur le parking du restaurant et après avoir alignés nos belles machines, nous nous installons pour un repas convivial dans un cadre enchanteur. Je tiens à souligner que le restaurant troglodyte le long de la Dordogne, nommé « Laugerie Basse », est un établissement charmant où nous avons savouré un excellent repas. Comme toujours, l'ambiance était des plus agréables. Après avoir savouré un bon café, nous nous retrouvons tous sur le parking pour le clap de fin avant de mettre le cap sur Bordeaux. Notre cher président nous adresse ses salutations et nous dit au revoir, avant de filer directement vers Bordeaux. Après les au-revoirs du boss, je rejoins l'escadrille de José pour le dernier run. Eh oui, mon cher "P", la caisse à outils Ducati est désormais membre à part entière du groupe ! Nous prenons la direction de Bergerac, puis de Sainte-Foy-la-Grande. À la pause-café, nous retrouvons Régis et son équipe, visiblement surpris de nous voir si peu nombreux. José lui explique que nous avons perdu une partie de notre escadrille dans les méandres des Eysines. Malgré cela, nous décidons de reprendre la route pour un dernier run qui nous mènera à Fargues-Saint-Hilaire. Mais voilà, avant d'atteindre notre point final, le GPS de José semble avoir perdu le nord, nous entraînant dans quelques détours sympathiques à travers une campagne verdoyante. À un moment donné, j'ai commencé à douter : nous avons perdu une partie du groupe, le GPS déconne, et je n'ai plus de batterie dans mon intercom. C'est quoi ce délire ? Sommes-nous tombés dans le triangle des Bermudes ou quoi ? Les doutes commencent à s'installer. Heureusement, tout rentre dans l'ordre lorsque le GPS se recale et nous guide jusqu'au parking du SUPER U. Une fois sur place, nous prenons la décision de nous séparer en nous embrassant chaleureusement, en nous disant à bientôt pour une prochaine sortie.
PS : Je tenais à vous exprimer ma profonde gratitude pour ces trois jours absolument formidables passés ensemble sur nos bécanes. Entre les virages serrés, les pauses café animées et les moments d'éclats de rire, nous avons vécu une aventure inoubliable.
Merci pour vos sourires, vos blagues, et votre camaraderie sans faille, même lorsque le GPS semblait avoir un sens de l'humour douteux. Chacun de vous a contribué à rendre ce voyage mémorable, et pour cela, je vous en suis extrêmement reconnaissant.
À nos prochaines escapades, où je suis sûr que nous aurons encore plus d'histoires à partager et de kilomètres à dévorer ensemble.
Sur deux roues et avec le cœur léger,
@ + Fred DUCATEMENT VOTRE
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