Hautes Pyrénées
Balade du 7 au 9 septembre 2012 (3 jours), organisée par • 46 photosLe rendez-vous du départ était fixé à 13h15 sur l’aire de repos de Cestas, et nous avons rejoint le reste du groupe un peu plus tard dès la sortie de l’A10. Sous un ciel bleu qui ne nous quittera pas du week-end, nous voilà partis en direction des Hautes-Pyrénées à seize participants car deux de plus nous rejoindront plus tard au chalet du Soulor.
Après une petite pause réhydratante à la sortie de Pau, nous somme reparti s ragaillardis direction Lourdes, Argelès-Gazost, chalet du Soulor. Arrivé au chalet, nous avons été ravis du panorama offert par l’emplacement de celui-ci et la sympathie de nos hôtesses. Notre premier repas au chalet fut accompagné par quelques bouteilles de vin de chez nous, et précédé d’un léger apéro.
Le lendemain matin, nous sommes partis à la conquête du Pic du Midi en passant par le col du Tourmalet et avons fait la pause casse-croute sur les bords du lac de Payolle au pied du col d’Aspin. Les itinéraires de l’aller et du retour nous ont permis de profiter de paysages magnifiques mais aussi d’exercer nos aptitudes de conduite car les routes de montagnes peuvent être dangereuses.
Arrivés au chalet, nous avons donc réitéré la procédure bien rodée de la veille, mais cette fois accompagnée d’un excellent repas préparé par nos hôtesses, et qui s’est terminé dans une ambiance de chansons Basques.
Dimanche matin, l’heure du départ arrive, snif, on serait bien restés plus longtemps la tête dans les nuages mais l’appel du retour se fait entendre. Nous sommes donc partis en direction du Pays Basque puis avons bifurqué en direction de Tartas, pour se rendre à la ferme auberge La Déesse des Gourmets à Cassen. C’est ici que nous nous sommes arrêtés vers treize heures pour se restaurer. Après encore un excellent repas, nous avons pris la route pour Bordeaux en privilégiant les axes secondaires. A part une petite crevaison samedi, cela a été une sortie qui s’est déroulée sans accroc et sous le soleil, merci à tous.
Xavier
Petit mot de mon Ami François
La scène s'est passée un samedi 8 septembre a l'heure où l'anisette change de couleur selon le dosage, où le motard fatigué étend ses jambes, débarrassé de son harnachement de scaphandrier, où l'homme nouveau reprend goût à la vie après des heures de tape fesse !
C'est là que nous avons vu l'affrontement de l'homme et de la bête! (lequel était l'autre?)
Le torero seul, désarmé, innocent, héroïque, inconscient, iconoclaste d'Hemingway, de Picasso est venu affronter le toro bravo au pis gonflé énorme, baveux, cornu, dont l'œil noir vous cloue sur place. L'affrontement fut énorme, et dans une lutte homérique ce fut le meilleur qui l'emporta.
Pas d'oreille ni de queue coupée (heureusement) La bête, fut graciée sous les hourras de la foule en délire.
La troupe entière revint chercher des bravos mais ce fut à coups de bâton qu'on les chassât de l'arène rigolante.
L'homme triomphait mais la bête revint dans la nuit brouter l'herbe verte que le sang impur n'avait pas abreuvé de nos sillons.
Puis ce fut le repas gastronomique et gargantuesque, prélude au déchaînement de deux chanteurs au fait de leur art, deux Caruso, mais un vrai Jacques transcendé par son public admiratif.
L'ambiance, admirable acceptait avec plaisir la présence du genépi et au col du Soulor ce fut, une orgie de chants et de plaisirs.
François